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  • AFP | Crée le 05.12.2023 à 09h27 | Mis à jour le 05.12.2023 à 11h38
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    Le Calédonien Maxime Grousset défendra ses chances dans six courses aux championnats d’Europe en petit bassin en Roumanie. Photo AFP
    Pour affiner sa préparation olympique, la natation française se confronte à l’élite continentale aux Championnats d’Europe de natation en petit bassin, de mardi à dimanche à Otopeni (Roumanie). Le Calédonien Maxime Grousset, inscrit dans six courses individuelles, a un programme particulièrement chargé.

    Afin de se hisser sur les podiums roumains, les Bleus ne pourront pas compter sur leur locomotive Léon Marchand, qui privilégie les compétitions aux États-Unis où il s’entraîne. Mais le collectif tricolore pourra s’appuyer entre autres sur ses cadors Maxime Grousset et Florent Manaudou, qui seront bien du voyage dans la banlieue de Bucarest.

    À moins de huit mois des Jeux de Paris, la compétition doit permettre aux Bleus d’enchaîner les courses face à une concurrence européenne relevée, du Roumain David Popovici, à l’Italienne Benedetta Pilato ou le Britannique Tom Dean.

    Même si la distance n’est pas olympique, les épreuves en bassin de 25 m sont précieuses pour travailler les parties purement techniques des courses comme les départs, les virages ou les coulées. "Il faut continuer à développer ces compétences-là, et nager au haut niveau est important", estime ainsi Jacco Verhaeren, le directeur de la délégation bleue.

    "Quand on regarde Léon Marchand (qui excelle dans ce domaine, NDLR), on voit à quel point les qualités subaquatiques sont importantes. Donc c’est une bonne chose de concourir en petit bassin".

    "Beaux duels"

    Récompensé d’un premier titre de champion du monde en grand bassin l’été dernier à Fukuoka (Japon), Maxime Grousset, 24 ans, a déjà connu de beaux succès cette saison en petit bassin en remportant cinq titres et une médaille d’argent aux Championnats de France fin octobre à Angers.

    En Roumanie, le Calédonien sera sur tous les fronts puisqu’il disputera six courses individuelles (50 m et 100 m papillon, 50 m, 100 m et 200 m nage libre ainsi que le 100 m quatre nages). Sur le 50 m nage libre, il pourra de nouveau se mesurer à son rival favori, Florent Manaudou, qu’il avait battu pour un centième en finale des Championnats de France.

    "On se livre des beaux duels à chaque fois. Heureusement qu’il est là !", apprécie Maxime Grousset. "Avec Florent, on se regarde avant la course, on fait monter la pression et c’est vraiment sympa."

    Manaudou, qui s’est fixé comme objectif de "ramener une médaille" d’Otopeni, veut terminer l’année en beauté avant de se tourner entièrement vers les JO, sans doute les derniers de sa longue carrière. "A partir de janvier, c’est la vraie prépa olympique qui commence, il y aura écrit '2024' sur le calendrier donc ce sera différent", déclare le nageur de 33 ans.

    Popovici, star à domicile

    En Roumanie, Manaudou et Grousset sont les chefs de file d’une délégation française de 19 nageurs, composée notamment de Charlotte Bonnet, Mewen Tomac, Pauline Mahieu ou encore Anastasiia Kirpichnikova.

    Les Bleus auront face à eux un plateau relevé avec plusieurs champions du monde dont l’Ukrainien Mykhailo Romanchuk ou l’Italien Thomas Ceccon. Mais l’attraction de la semaine devrait être le Roumain David Popovici qui évoluera à domicile.

    Après avoir débarqué comme un boulet de canon sur la scène internationale en 2022, le détenteur du record du monde du 100 m nage libre en grand bassin a connu un coup de mou l’été dernier. Lors des Mondiaux de Fukuoka, il n’avait pu prendre que la sixième place de la course reine et avait échoué au pied du podium du 200 m.

    Philosophe comme à son habitude, le prodige de 19 ans, a toutefois relativisé cet échec.

    Lors d’une conférence de presse lundi à Bucarest, il a expliqué avoir vu "grandir les attentes" à son égard et s’être mis la pression. Au risque de "perdre la passion" qui l’animait depuis le départ.

    "Il faut rester simple […] car à certains moments, la situation peut être très stressante", a ajouté Popovici, parfois submergé par l’attention des médias et du public. "Mieux vaut apprendre à vivre avec, plutôt qu’être dans le déni et se mentir à soi-même", a-t-il insisté.

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