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    Nouvelle Calédonie
  • G.C. | Crée le 10.06.2021 à 09h30 | Mis à jour le 10.06.2021 à 09h37
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    Christopher Gygès, membre du gouvernement chargé de l’Énergie, en ouverture des débats. Photo G.C.
    Une table ronde sur la transition énergétique et économique réunit près de 100 participants ce jeudi matin à la Communauté du Pacifique (CPS), sur l’anse Vata.

    La matinée est notamment consacrée au bilan provisoire du Schéma de transition énergétique, adopté en 2016, qui donnait des objectifs dans trois domaines : émissions de gaz à effet de serre, énergies renouvelables et consommation d’énergie.

    " Nous n’avons pas à rougir du bilan de ces cinq premières années ", a lancé Christopher Gygès, membre du gouvernement chargé de l’Énergie, en ouverture des débats. " Mais se satisfaire du fort développement du solaire photovoltaïque ne serait pas suffisant. On doit désormais aller beaucoup plus loin. "

    En effet, près de 75 % de la consommation d’électricité et environ 50 % des émissions de gaz à effet de serre sont le fait de l’industrie du nickel. " Un travail important doit encore être fourni par les secteurs miniers et métallurgiques ", a estimé Christopher Gygès, qui s’est réjoui de la présence autour de la table de nombreux patrons, et en particulier des directeurs de KNS, de la SLN et de Prony Resources.

    La consommation d’énergie du pays avait continué d’augmenter jusqu’en 2018, avant de connaître une légère diminution en 2019 puis en 2020. " Il y a des avancées, mais on doit encore faire des progrès ", a estimé Bastian Morvan, chef du service de l’énergie de la Dimenc.


    Bastian Morvan, chef du service de l’Énergie de la Dimenc. Photo G.C.

    Le développement des énergies renouvelables est de loin le point le plus satisfaisant : les fermes solaires représenteront 290 mégawatts crête fin 2021, contre 22 fin 2016, soit une progression au-delà des espérances d’il y a cinq ans.

    Les émissions de gaz à effet de serre, enfin, sont le point le plus sensible. Elles ont crû de 16 % entre 2016 et 2019.

    Pour l’avenir, la direction est claire. Bastian Morvan a répété une formule dont la pertinence ne s’use pas. " L’énergie la moins chère et la moins polluante, c’est celle que l’on ne consomme pas ".

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