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    Nouvelle Calédonie
  • AFP avec Y.M | Crée le 14.02.2023 à 08h20 | Mis à jour le 14.02.2023 à 11h18
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    La direction de la SLN a défini un Plan de progrès d’urgence (PPU) destiné à réduire les coûts et préserver sa trésorerie à court terme. Photo Archives LNC 
    L’État octroie un soutien financier de court terme à la SLN, et lance une mission sur la filière nickel en Nouvelle-Calédonie.

    [ACTUALISATION 10 heures] La SLN confirme, dans un communiqué, l’attribution du prêt de 4,8 milliards de francs par l’État, un emprunt qui "devra être remboursé en 2024, comme les précédents". Ce soutien financier d’urgence est "complémentaire aux efforts exceptionnels définis par la SLN pour l’année 2023 et dont la réalisation a déjà commencé : suspension des projets d’investissements, des contributions sociétales, des explorations, des études, des travaux de démantèlements ; limitation des travaux de maintenance au strict nécessaire ; efforts salariaux temporaires et maîtrise des frais de personnels ; accélération de mesures structurelles : redimensionnement des organisations, renégociation des contrats de sous-traitance, renégociation des délais de paiement et réduction des stocks, vente d’actifs" liste la Société-Le Nickel.

    Dès lors que la crise de liquidité sera temporairement résolue grâce à la combinaison du prêt et des économies, la filiale d’Eramet compte "rapidement trouver des réponses aux deux problèmes structurels de l’entreprise pour assurer sa solvabilité", "à savoir la compétitivité de l’usine de Doniambo notamment via l’accès à une énergie compétitive et stable, et l’accès au domaine minier dans des conditions normales".


    La Société-Le Nickel est spécialisée dans la production de ferronickel. Photo Archives SLN

    [8h20] L’État va consentir un nouveau prêt de 4,8 milliards de francs (40 millions d’euros) à la Société Le Nickel (SLN) pour aider le premier employeur privé de Nouvelle-Calédonie à faire face à une "situation de trésorerie critique", a annoncé lundi soir le ministère de l’Économie.

    "L’État a décidé d’apporter, en coordination avec (la maison-mère de l’entreprise, NDLR) Eramet, un nouveau soutien financier de court terme à la SLN, qui prendra la forme d’un prêt de 40 millions d’euros. L’État étudie la mise en place de sûretés sur des actifs de la SLN en contrepartie de ce prêt", a précisé Bercy dans un communiqué.

    Ce prêt d’urgence est justifié par "l’enjeu pour le territoire calédonien et du souhait de l’État de voir émerger une solution durable pour l’avenir du nickel en Nouvelle-Calédonie", selon la même source. La SLN avait évoqué en décembre un risque de "cessation de paiements".

    Refus de la STCPI et de Nippon Steel

    Eramet, qui est actionnaire à 56 %, "continuera d’apporter son soutien à sa filiale via un élargissement de l’autorisation de découvert existante entre le groupe et sa filiale", a détaillé le ministère.

    En revanche, "malgré les sollicitations, les deux autres actionnaires de la SLN, la STCPI, actionnaire à 34 % de la société et représentant les provinces de Nouvelle-Calédonie, et Nippon Steel, ont […] refusé d’apporter un soutien financier à la SLN".

    L’État et Eramet avaient déjà accordé en 2016 à la SLN, qui emploie 2 200 salariés, un prêt massif de 63 milliards de francs (525 millions d’euros), dont la dernière tranche avait été débloquée fin 2022.

    Le nouveau soutien de l’État et la mise en œuvre d’un plan de progrès d’urgence doivent selon Bercy "permettre d’assurer la continuité des opérations de la SLN dans les prochains mois, le temps qu’une solution pérenne soit trouvée par les parties prenantes".

    "Transition énergétique"

    L’État souhaite de plus "garantir une meilleure utilisation de l’ensemble des ressources publiques mobilisées en soutien à ce secteur" du nickel. Ainsi, ajoute un communiqué de Bercy, le gouvernement tricolore "a demandé à l’Inspection générale des finances et au Conseil général de l’économie d’établir un diagnostic de la filière nickel en Nouvelle-Calédonie, qui permettra d’éclairer l’État quant à la situation et aux choix possibles pour assurer l’avenir de la filière". La mission pourra entre autres identifier les perspectives de restructurations ainsi que les éventuelles décisions à prendre pour en assurer la viabilité économique lorsque cela est possible, ajoute le ministère. Cette expertise doit permettre d’éclairer les acteurs calédoniens pour développer l’économie et l’emploi. Autre but recherché : que cette industrie centrale dans le pays puisse "à l’avenir, concourir aux approvisionnements de l’Union européenne en matières premières essentielles à la transition énergétique".

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