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  • Baptiste BECQUART / AFP | Crée le 10.04.2024 à 15h49 | Mis à jour le 10.04.2024 à 16h49
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    Kylian Mbappé et ses partenaires parisiens auront fort à faire face au FC Barcelone de Xavi, ce jeudi matin en quart de finale aller de la Ligue des champions, au Parc des Princes. Photo Franck FIFE / AFP
    Le Paris SG reçoit le FC Barcelone, ce jeudi matin (6h sur Canal +), en match aller des quarts de finale de Ligue des champions, nouvel épisode d’une rivalité devenue emblématique avec un adversaire responsable, un soir de "remontada" en 2017, d’une de ses plus grandes désillusions européennes.

    Le PSG a commencé la saison en minimisant l’importance de la C1, priorité les années précédentes, mais officiellement plus une "obsession" – déceptions obligent. Mais l’entraîneur arrivé l’été dernier, Luis Enrique, obtient des résultats presque plus tôt que prévu, et reste en course pour un hypothétique triplé historique, avec le championnat et la Coupe de France.

    Et avec la perspective d’affronter l’Atlético Madrid ou Dortmund en demi-finale, des adversaires a priori à la portée du Paris SG, atteindre la finale n’est plus du tout impensable. Surtout lorsque sa superstar Kylian Mbappé entend marquer l’histoire du club avant de s’en aller cet été, probablement vers le Real Madrid.

    Mais le premier obstacle n’est autre que le FC Barcelone, l’un des plus titrés de la compétition avec cinq sacres et un ennemi intime. De multiples confrontations, des transferts et des relations tendues entre les deux clubs ont construit une rivalité singulière en Europe depuis le rachat du PSG par le fonds qatari QSI en 2011.

    La fameuse "remontada" du 8 mars 2017, quand le PSG avait été renversé 6-1 au retour en huitième de finale après l’avoir emporté 4-0 à l’aller, est restée dans la légende et les dictionnaires.

    Depuis, le PSG s’est vengé, mais sans public, en période de pandémie en 2021 (4-1, 1-1). Surtout, il a ravi au Barça ses deux plus grandes stars, Neymar en 2017 puis Messi en 2021, obligeant les Catalans à des investissements irraisonnés pour compenser. Et l’été dernier, c’est Ousmane Dembélé qui a effectué le trajet entre la Catalogne et Paris.

    "C’est un match spécial"

    La "remontada" a donc eu des conséquences de long terme et la présence sur le banc catalan d’un certain Luis Enrique ce soir de 2017 ajoute du piment à ce nouveau chapitre.

    La carrière d’entraîneur de "Lucho" a en effet décollé au FC Barcelone, avec qui il a remporté un triplé Ligue des champions-coupe-championnat, aidé par la "MSN" (Messi, Suarez, Neymar) en 2015.

    Le coach d’en face, qui a été à la fois son coéquipier sur le terrain (1998-2004) et son capitaine quand il entraînait le Barça (2014-2015), Xavi, partage des idées similaires de possession et de beau jeu, mais avec quelques nuances.

    "Je représente mieux l’esprit du Barça, vous pouvez regarder les chiffres (de possession du ballon, NDLR), évidemment certains pensent différemment", a assuré Luis Enrique, bravache.

    "Il y a eu beaucoup de transferts, de matches (entre les deux clubs), cela suscite de l’excitation, de l’attente, c’est un match spécial", a commenté le défenseur du PSG Danilo.

    Le péril jeune

    Les deux effectifs sont très jeunes, avec une moyenne d’âge autour de 25 ans. Vitinha (24 ans), Bradley Barcola (21 ans) ou encore Warren Zaïre-Emery (18 ans) figurent parmi les armes de Paris : Luis Enrique apprécie les jeunes joueurs, plus malléables mentalement et dans le jeu.

    Pour sa part, faute de moyens, le FC Barcelone compte de plus en plus sur de jeunes pépites, comme Lamine Yamal (16 ans) formé au club, à la "Masia", ou Pedri (21 ans), acheté à Las Palmas, même si ce dernier est très incertain pour jeudi matin.

    "Il faudra confisquer le ballon à Barcelone", prévient de son côté Danilo. "On ne se focalise jamais sur un seul joueur, Lamine Yamal est un jeune joueur magnifique en un contre un, mais Barcelone c’est le collectif aussi".

    "Ça va être un grand match. Pas un joueur ou supporter n’ignore que ce sera très disputé, très serré et qu’il faudra être attentif à chaque minute", anticipe de son côté Luis Enrique.

    "On veut faire abstraction de la pression", assure-t-il, en référence au poids de l’histoire. "Barcelone en a remporté cinq (C1), nous aucune : il est impossible qu’ils soient plus motivés que nous. Pas de pression, mais l’ambition est totale".

    L’équipe est prête sportivement, "il s’agit maintenant de gérer les émotions", et peut-être encore davantage au retour le 16 avril (le 17 en Calédonie), professe celui par qui l’humiliation arriva un soir de mars 2017.

    Aux abords du Parc des Princes, la sécurité sera "considérablement" renforcée après une menace du groupe Etat islamique sur les quarts de finale, a annoncé le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin mardi.

    Atlético Madrid – Borussia Dortmund : les outsiders

    L’autre affiche de ce jeudi matin, la moins prestigieuse des quarts, oppose tout de même l’Atlético Madrid au Borussia Dortmund. "Nous devons être en forme et commencer le match dans le même état d’esprit que celui qui nous a animés contre l’Inter", a expliqué Antoine Griezmann dans une interview à son club, qui a arraché une victoire en Liga ce week-end contre Villarreal, après deux défaites. Côté BVB, après avoir battu le Bayern, Dortmund s’est incliné samedi contre Stuttgart (1-0). A noter que le vainqueur de cette double confrontation sera le futur adversaire du PSG, en cas de qualification parisienne.

    Le programme de ce jeudi matin

    Atlético Madrid (ESP) – Dortmund (GER) à 6 heures sur beINsports 1

    Paris SG (FRA) – FC Barcelone (ESP) à 6 heures sur Canal +

    Les résultats de ce mercredi matin

    Arsenal (ENG) – Bayern Munich (GER) 2-2

    Real Madrid (ESP) – Manchester City (ENG) 3-3

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