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  • Alice LEFEBVRE / AFP | Crée le 28.02.2024 à 17h30 | Mis à jour le 28.02.2024 à 17h30
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    Après avoir battu les Allemandes (2-1) en demi-finale de la Ligue féminine des nations, les partenaires Eugénie Le Sommer s’attaquent aux championnes du monde espagnoles, jeudi matin à Séville. Photo Franck FIFE / AFP
    Un immense défi attend l’équipe de France féminine, opposée aux championnes du monde espagnoles en finale de la Ligue des nations, jeudi matin (5 heures) à Séville, avec en point de mire un premier titre majeur, à quelques mois de l’objectif principal des JO à domicile.

    Alors que le grand rendez-vous olympique approche à grands pas, les Bleues ont l’occasion, ce jeudi matin à Séville (5 heures), de marquer les esprits et d’inscrire enfin leur nom au palmarès d’une grande compétition internationale après plusieurs échecs cruels.

    Les joueuses d’Hervé Renard ne partent pas avec les faveurs des pronostics face à une Roja inarrêtable depuis son sacre mondial l’été dernier et évoluant de surcroît devant son public.

    Mais toutes savent bien qu’un premier trophée constituerait forcément un tournant pour le football féminin tricolore, qui attend ce moment depuis tant d’années, et serait un formidable tremplin en vue des JO.

    "Cela pourrait être une très grande détonation, cela enverrait un gros message pour dire que la France est prête à jouer ce genre de grandes compétitions", a confié la gardienne des Bleues Pauline Peyraud-Magnin, alors que les Bleues ont remporté le dernier match contre l’Espagne en 2019 (2-0).

    Pour la joueuse de la Juventus, "la Ligue des nations, c’est très important, c’est ce qui peut aussi nous faire monter la petite marche qui fait qu’on pourra faire de bons JO".

    Mais pour écrire l’histoire, les Bleues devront une nouvelle fois hausser leur niveau de jeu, à l’image de leur première période contre l’Allemagne samedi (2-1). Solides défensivement, elles ont bien résisté au physique des Allemandes et ont été suffisamment entreprenantes pour se créer des occasions, en particulier sur le côté droit. Avant d’être beaucoup moins mordantes dans le second acte.

    Celles qui gagnent seront "championnes d’Europe"

    Connues pour leur animation offensive, leur jeu de passes et leur technique, les Espagnoles ne feront aucun cadeau aux Françaises, qui devront afficher une grosse force de caractère pour résister aux assauts de Salma Paralluelo ou Jenni Hermoso.

    Les coéquipières de la Ballon d’Or 2023 Aitana Bonmati ont de nouveau été impitoyables contre les Pays-Bas en demi-finale de Ligue des nations samedi (3-0), pour se qualifier pour leurs premiers Jeux Olympiques à Paris où elles viseront un fabuleux doublé Coupe du monde-JO.

    Une médaille d’or aurait une forte portée symbolique pour une sélection qui a mené avec succès un combat contre l’ex-président de la Fédération espagnole Luis Rubiales, suspendu trois ans par la Fifa pour avoir embrassé de force Jennifer Hermoso lors des célébrations du Mondial.

    "Il faudra élever le curseur de l’équipe", a reconnu samedi Eugénie Le Sommer, promue capitaine des Bleues en raison du forfait de Wendie Renard, blessée à la hanche. "L’équipe qui gagne est championne d’Europe. C’est un titre important", a insisté mardi l’attaquante lyonnaise, omniprésente aux côtés de Kadidiatou Diani contre l’Allemagne.

    "Dans notre bulle"

    "On est conscients d’affronter l’équipe première du classement Fifa et championne du monde en titre. C’est un énorme challenge à relever", a appuyé Hervé Renard mardi en conférence de presse, et de souligner : "concentration, détermination et confiance en soi".

    "On pratique le football pour cette adrénaline, il ne faut pas en avoir peur", a insisté le sélectionneur.

    Loin de l’ambiance du Groupama stadium à Lyon et des 30 000 spectateurs derrière elles, les joueuses d’Hervé Renard, qui se sont toutes entraînées mardi sous le soleil à Séville, devront faire face à un public chaud bouillant au stade de la Cartuja dans la capitale andalouse.

    "Personnellement, cela ne me gêne pas les ambiances hostiles, au contraire j’aime bien", a prévenu Kadidiatou Diani, tout comme Selma Bacha : "Aucune pression, quand tout le monde est contre nous c’est ce que j’aime, c’est là où on est les plus fortes. On sera dans notre bulle pour aller chercher notre premier titre".

    Cet été en Australie lors du quart de finale de la Coupe du monde perdu contre les Matildas à Brisbane (0-0, 7-6 t.a.b.), les Bleues avaient semblé tétanisées par l’atmosphère, incapables de mettre en place leur jeu. Jeudi matin à Séville, elles devront donc hausser le ton et l’intensité contre la Roja pour frapper un grand coup avant les JO à Paris.

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