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  • AFP | Crée le 03.05.2024 à 08h48 | Mis à jour le 03.05.2024 à 08h48
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    Ce vendredi matin au Vélodrome, l’attaquant marseillais Pierre-Emerick Aubameyang a eu plusieurs fois l’occasion de donner l’avantage à l’OM face à Bergame, sans succès. Photo Christophe SIMON / AFP
    L’OM peut encore croire à sa finale européenne : à la hauteur de l’évènement, les Marseillais ont dominé l’Atalanta Bergame ce vendredi matin en demi-finale aller de la Ligue Europa mais n’ont pu faire mieux qu’un match nul 1-1, qui leur laisse quelques regrets et pas mal d’espoir.

    L’Atalanta Bergame et l’Olympique de Marseille se sont quittés sur un match nul 1-1, ce vendredi matin au Vélodrome, lors du match aller de leur demi-finale de la Ligue Europa. Au coup de sifflet final, l’impression était mitigée chez les joueurs de l’OM, dont le visage trahissait une certaine déception de ne pas avoir fait la différence à domicile. Mais s’ils avaient un doute, les applaudissements et les chants du Vélodrome leur ont montré qu’ils avaient répondu aux attentes.

    L’OM a en effet répondu à l’intensité annoncée de l’Atalanta, et même un peu au-delà, porté par 65 000 spectateurs qui ont aimé ce qu’ils ont vu et ont cru jusqu’au bout à la victoire possible.

    Au bout du compte, il a simplement manqué à l’OM un peu de justesse ou de réussite, notamment sur deux énormes occasions signées Pierre-Emerick Aubameyang et Azzedine Ounahi, pour arriver à Bergame avec un peu d’avance au score dans une semaine.

    Avec la doublette Ismaïla Sarr-Aubameyang alignée en pointe, Jean-Louis Gasset espérait faire peser sur les Italiens une double menace dans la profondeur. L’idée a apporté quelques munitions mais, dans un premier temps, les Marseillais ont probablement abusé de ces longs ballons, souvent trop imprécis.

    Mbemba relance l’OM

    Surtout, après un début de partie engagé et haché, l’OM a oublié cette rudesse au moment de défendre sur la première véritable incursion italienne. Sans grande opposition, Teun Koopmeiners a ainsi facilement trouvé Gianluca Scamacca, lui-même très esseulé dans la surface marseillaise, et le serial-buteur de la "Dea" a trompé Pau Lopez sans difficulté (1-0, 11e).

    Mais dans une ambiance elle aussi à la hauteur de l’évènement, Marseille est vite reparti de l’avant et la suite de la première période a montré que cette demi-finale était ouverte et que les rêves de finale de l’OM n’étaient pas absurdes.

    L’ancien Marseillais Sead Kolasinac a d’abord sauvé de justesse devant Sarr, en se blessant au passage, puis Chancel Mbemba, dont le genou gauche grince depuis un mois, a égalisé d’une surprenante frappe enroulée du droit (1-1, 20e).

    Jusqu'à la pause, c’est alors Marseille qui a clairement pris le dessus, avec plusieurs situations intéressantes mais du déchet, jusqu’à la douloureuse action de la 42e minute, quand Aubameyang a gâché une gigantesque occasion de 2-1 au bout d’un contre parfaitement emmené par Jordan Veretout et Amine Harit.

    Encore en vie

    Le Gabonais est sans doute celui qui a mené l’OM jusqu’en demi-finale et personne ne lui en voudra, d’autant qu’il a encore contribué à la bonne deuxième période de son équipe.

    Mais la deuxième immense occasion de victoire pour l’OM n’est pas venue de lui mais d’Ounahi, entré en jeu peu avant et qui a expédié à la 73e minute une frappe presque parfaite. Presque car elle s’est écrasée sur l’équerre du but de Juan Musso plutôt qu’au fond de ses filets.

    Porté par un public réconcilié avec un groupe de joueurs qui l’a tant exaspéré cette saison, l’OM a ensuite cherché la victoire jusqu’au bout, sans la trouver mais sans être non plus vraiment menacé.

    Dans une semaine à Bergame, l’Atalanta fera sans doute un peu plus qu’au Vélodrome, mais à l’heure d’attaquer le match retour, l’OM est donc encore en vie dans cette Coupe d’Europe qui lui a donné de la joie au cœur d’une saison sinistre.

    Elle peut toujours se finir en apothéose le 22 mai à Dublin (le23 en Calédonie) et Marseille et Jean-Louis Gasset ont en tout cas du mérite à être encore en course pour une place en finale de Coupe d’Europe. Il y a certains soirs d’octobre ou janvier où l’on n’aurait pas misé gros là-dessus.

    Dans la seconde demi-finale, le Bayer Leverkusen a battu l’AS Rome 2 à 0, ce vendredi matin au Stade olympique de Rome. Le Bayer, déjà assuré du titre de champion d’Allemagne, est toujours invaincu cette saison avec un bilan de 39 victoires et huit nuls, toutes compétitions confondues. Les deux équipes qui s’étaient déjà affrontées à ce même stade de la compétition en 2023 (qualification de la Roma) se retrouveront le 9 mai à Leverkusen (le 10 en Calédonie) pour le match retour.

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