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    Grand Nouméa
  • Baptiste Gouret | Crée le 22.04.2024 à 10h29 | Mis à jour le 22.04.2024 à 10h29
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    Il y a deux semaines, une centaine de gendarmes sont intervenus aux abords de la tribu de Saint-Louis, alors qu’un certain nombre d’habitants procédaient à un barrage filtrant sur la RP1 pour protester contre le pacte nickel. Photo Baptiste Gouret
    Deux semaines après le passage à tabac d’une motarde, une habitante du Mont-Dore a été agressée vendredi soir devant la tribu alors qu’elle rentrait chez elle. Plusieurs caillassages ont également été relevés. L’Association citoyen mondorien organise une conférence de presse ce lundi devant la gendarmerie de Saint-Michel pour dénoncer l’insécurité persistante de cet axe.

    Week-end mouvementé du côté de Saint-Louis, au Mont-Dore. Vendredi soir, une femme a été agressée à hauteur de la tribu en rentrant chez elle. Alors qu’elle tentait de dépasser un pick-up garé au milieu de la chaussée, plusieurs hommes en sont sortis et l’ont forcée à s’arrêter. Ces derniers auraient alors ouvert son véhicule avant de lui dérober ses affaires personnelles, notamment son sac. Ils l’ont ensuite laissé repartir. L’automobiliste n’a pas été blessée. Une enquête est ouverte pour identifier les auteurs des faits.

    Outre cette agression, pas moins de dix caillassages ont été relevés par les services de gendarmerie dans le week-end. Des actes relativement courants autour de Saint-Louis mais qui s’intensifient ces dernières semaines.

    "Ras-le-bol généralisé"

    Ces nouveaux incidents interviennent deux semaines après le bocage partiel de la RP1 par des habitants de la tribu ayant mené à l’intervention de plus d’une centaine de gendarmes pour libérer l’axe. Un mouvement de protestation contre la signature du pacte nickel, qui avait dégénéré en affrontements avec les forces de l’ordre. Le même jour, en marge du blocage, une motarde avait été violemment agressée par une quinzaine de personnes près de la tribu.

    Les élus de Générations Mont-Dore, parti d’opposition au conseil municipal, ont publié un communiqué dimanche soir pour faire part de leur "profonde exaspération et indignation face aux actes de violences et d’insécurité qui persistent sur la route de Saint-Louis". "Le ras-le-bol est généralisé et légitime." Les élus mondoriens demandent au haut-commissaire de "prendre des mesures urgentes pour assurer la sécurité de la route" en renforçant notamment "les effectifs des forces de l’ordre" dans la commune.

    Dernières études pour le viaduc

    L’Association citoyen mondorien, engagée de longue date dans la défense des usagers de la RP1 et des habitants du sud de la commune, a également dénoncé "cette escalade de violence". Elle organisera, ce lundi soir, une conférence de presse devant la gendarmerie de Saint-Michel "pour dénoncer l’insécurité persistante sur la route de Saint-Louis". L’occasion de "mettre en lumière les évènements troublants récents" et "appeler à des mesures concrètes pour garantir la sécurité des usagers de la route".

    L’association s’est, en revanche, félicitée de la publication d’un appel d’offres par la province Sud pour la réalisation d’études de reconnaissance géotechnique dans l’optique de la construction d’un viaduc pour contourner la RP1. Ce projet, estimé à 60 milliards de francs, a été récemment qualifié de "seule solution" pour désenclaver le Mont-Dore par la présidente de la province Sud, Sonia Backès. Le financement de ces études fait d’ailleurs partie du dernier contrat de développement 2024-2027 signé entre la province Sud et l’État.

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