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    Nouvelle Calédonie
  • Julien Mazzoni | Crée le 20.07.2021 à 17h44 | Mis à jour le 21.07.2021 à 09h02
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    « Le quotidien est le seul bien de consommation qui reste intact après avoir été consommé », plaisante Ismet Kurtovitch. Photo Julien Mazzoni

    Historien spécialiste de l’époque contemporaine calédonienne, ancien directeur des Archives, attaché de Déwé Gorodey au gouvernement, écrivain… Les multiples casquettes d’Ismet Kurtovitch ont fait naturellement de lui un lecteur assidu des Nouvelles. « Depuis le premier numéro », précise-t-il, en sirotant son expresso et en citant avec malice Hegel, qui disait de la lecture du journal qu’elle était « la prière du matin de l’homme moderne ».

    « Les Nouvelles ont, petit à petit, distancé la concurrence en étant plus centrées sur l’actualité du pays. » Le diplômé d’histoire, titulaire d’un DEA est également l’auteur d’un mémoire universitaire analysant le traitement médiatique d’un conflit entre les tribus de Petit et Grand Borendy et une société minière, en décembre 1978, ce qui l’a conduit à éplucher les journaux de l’époque et à tisser un lien particulier avec le quotidien.

    « C’est le journal que j’ai utilisé pendant mon cursus universitaire. Le traitement à l’époque était différent de celui d’aujourd’hui. L’environnement n’était pas considéré comme prioritaire. Le traitement de l’information était donc orienté en faveur des industriels. Aujourd’hui, l’accomplissement éditorial est remarquable », estime Ismet Kurtovitch, qui y voit aussi un regard sur notre société. « Le journal papier est le seul endroit de ce pays où tu peux rencontrer la société calédonienne en mouvement dans toutes ses dimensions, y compris dans les faits divers, qui sont des écarts à la norme mais qui instruisent sur des choses profondes dans notre société. » Ce qui peut faire naître des critiques de la part de lecteurs, mais « c’est aussi ce qui explique leur attachement ». Alors que Les Nouvelles ont récemment fait part de leurs difficultés, l’historien, dont la préférence va à la version papier plutôt qu’à celle numérique, « moins riche en contenu », estime que sa disparition « serait une punition que les Calédoniens s’infligeraient à eux-mêmes. La responsabilité des annonceurs serait importante ».

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