- A.T. | Crée le 26.05.2025 à 08h30 | Mis à jour le 26.05.2025 à 08h30ImprimerLe week-end a été particulièrement agité en zone gendarmerie. Photo Archives LNC / Anthony TejeroLes violences intrafamiliales ont été particulièrement marquées en ce week-end de fête des mères où l’alcool a visiblement coulé à flots. Au Mont-Dore, un père de famille a reçu un coup de couteau au niveau de la gorge samedi soir tandis que dimanche, deux coups de fusil ont été tirés lors d’altercations à La Foa et à Boulouparis.
Ce week-end de la fête des mères a été synonyme de célébrations, de consommation d’alcool… et de nombreux faits de violences, notamment intrafamiliales, à travers tout le pays.
Samedi 24 mai, dans la soirée, il s’en est fallu de peu pour qu’un homme perde la vie après avoir reçu un coup de couteau au niveau de la gorge par sa compagne. Un peu plus tôt, ce couple de trentenaires s’est disputé à son domicile dans le quartier de Saint-Michel, au Mont-Dore. Si l’enquête devra déterminer les circonstances de cette altercation, c’est à ce moment-là que le père de famille a été atteint. Il ne doit son salut qu’à une patrouille de gendarmerie qui circulait dans le secteur et a alors vu l’homme tituber dehors, devant chez lui. Pris en charge par les secours, il a été évacué au Médipôle. Selon les forces de l’ordre, ses jours ne seraient plus en danger.
Violences, menaces et caillassages
Le lendemain, le dimanche 25 mai, un jeune homme a également failli perdre la vie sur fond de violences, à la tribu de Oua-Tom, à La Foa. Vers 13 heures, son oncle lui a tiré dessus un coup de fusil. Après avoir été pris en charge par les secours puis à l’hôpital, le neveu s’en est finalement sorti indemne.
À quelques kilomètres de là, à Kouergoa, dans la commune de Boulouparis, c’est un père qui s’est emparé de son fusil lors d’une altercation avec son fils, mais l’homme a tiré en l’air cette fois-ci.
À LIRE ÉGALEMENT :
La gendarmerie déplore un week-end émaillé par de nombreuses violences et menaces survenues sur fond d’alcool, sans oublier plusieurs caillassages à Boulouparis, à Kouaoua ou encore à l’île des Pins. Autant de faits qui seront jugés par le tribunal correctionnel, du moins lorsque les auteurs ont été interpellés.
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