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    Nouvelle Calédonie
  • Jean-AlexisGallien-Lamarche / jeanalexis.gallien@lnc.nc | Crée le 16.10.2018 à 05h55 | Mis à jour le 16.10.2018 à 06h52
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    Le meurtre s’est déroulé dans cet immeuble calme de la rue Félix-Broche dans le quartier de Magenta. Photo Julien Cinier
    FAITS DIVERS. Un homme de 33 ans a été mis en examen pour le meurtre d’un quinquagénaire lors d’une bagarre samedi.

    Qu’est-ce qui a bien pu faire naître une telle haine entre ces deux personnes ? Les investigations permettront de saisir quelles étaient les raisons de ce contentieux qui s’est soldé par la mort d’un homme. Samedi, à 16 h 40 la police est informée qu’un homme de 56 ans présente de graves blessures à la tête dans un immeuble de la rue Félix-Broche, à Magenta, à Nouméa. Les secours prennent en charge la victime, qui décédera plus tard, tandis que les policiers interpellent et placent en garde à vue celui qui est à l’origine des violences. « Âgé de 33 ans, il est très défavorablement connu. Il présentait une alcoolémie conséquente », indique le procureur de la République. Au fil des auditions, les enquêteurs apprennent que « le mis en cause s'était rendu avec des amis chez un occupant de l'immeuble pour regarder à la télévision le match de football As Magenta-Hienghène sport. À un moment, et pour une raison indéterminée, l'intéressé est sorti dans la coursive où il a rencontré la victime avec laquelle il avait un contentieux de longue date ».

    Une dispute éclate entre les deux protagonistes, qui en viennent aux mains.

    Au Camp-Est

    Le mis en cause, qui a expliqué en garde à vue s’être senti menacé par son adversaire, se serait alors saisi d’un pot de fleurs avec lequel il aurait porté plusieurs coups à la tête de la victime, « lui faisant perdre connaissance », ajoute le procureur.

    Après 48 heures de garde à vue, le trentenaire a été mis en examen pour meurtre. Il devait rejoindre le Camp-Est après un passage devant le juge des libertés et de la détention dans la soirée d’hier. Les investigations des policiers se poursuivent désormais sous la houlette d’un juge d’instruction.

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