Ce n’était que la deuxième fois qu’un candidat calédonien participait au concours Mister France, dont l’élection s’est déroulée, ce week-end, dans l’Hexagone. Si Cédric Martot n’a pas été retenu parmi les quinze finalistes, le jeune homme originaire de Koné, se dit "très fier" d’avoir pu représenter le Caillou et "ressort grandi" de cette expérience.

" Cela n’arrive qu’une fois dans une vie. J’ai pu développer des compétences en gestion du stress, en travail d’équipe tout en renforçant ma confiance en moi et en développant mon éloquence en public", estime ce conseiller bancaire de 23 ans, qui vit actuellement dans l’agglomération lyonnaise. "J’ai fait des rencontres enrichissantes et j’ai découvert de nouvelles cultures notamment grâce à mes échanges avec les autres candidats d’outre-mer."

"Un gros potentiel en Nouvelle-Calédonie"

Pour rappel, en amont de l’élection, le Calédonien a vécu toute une semaine, en Île-de-France, avec les 30 autres candidats pour répéter le show de la finale qui a vu l’élection de Charles Stamper, le candidat de la région Rhône-Alpes, dont le comité avait pris sous son aile Cédric Martot, le temps de sa préparation, faute d’organisateur sur le Caillou.

"Comme pour tout concours, il fallait un vainqueur, et c’est mon ami de région donc je suis très content pour Charles. Il le mérite vraiment, poursuit le jeune homme, qui espère que sa candidature fera des émules dans le pays. Je pense que cela pourra motiver d’autres Calédoniens à participer à ce concours. Nous avons chaque année une Miss qui s’envole vers la Métropole pour faire briller nos valeurs devant toute la France. Il serait bien de mettre en place un concours masculin similaire car il y a, selon moi, un gros potentiel en Nouvelle-Calédonie."

Quant à Cédric Martot, sa candidature pourrait peut-être lui ouvrir de nouveaux horizons : "Je pense décrocher d’autres opportunités par la suite car une émission m’a déjà contacté récemment pour un tournage", glisse-t-il, sans en dévoiler davantage.