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    Nouvelle Calédonie
  • Anne-Claire Pophillat | Crée le 16.04.2025 à 19h13 | Mis à jour le 17.04.2025 à 10h26
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    Présente sur les trois provinces, l’UGPE a indiqué, lors d’une conférence de presse ce mercredi 16 avril, avoir doublé sa représentation cette année, passant de dix à 20 établissements. Photo A.-C.P.
    L’Union groupement des parents d’élèves (UGPE) a dressé un état des lieux, lors d’une conférence de presse ce mercredi 16 avril, sur les différents sujets qu’elle suit. Les questions des inscriptions scolaires – certains cas ne seraient toujours pas réglés -, des bourses – le tribunal administratif doit rendre sa décision jeudi 17 avril -, et de l’avenir des deux collèges de Thio ont été évoquées.

    Inscriptions scolaires : "Il reste des enfants qui ne sont pas inscrits"

    D’après Chrystèle Marie, membre du Mouvement nationaliste indépendantiste souverainiste (MNIS), qui porte le sujet depuis quelques mois, des enfants ne seraient toujours pas inscrits à l’école, du fait de la décision de la province Sud de rendre obligatoire le justificatif de domicile et de refuser les attestations d’hébergement, afin de limiter le contournement de la carte scolaire. La Maison bleue s’était expliquée sur les cas jugés problématiques le 18 février, au lendemain de la rentrée scolaire.

    Depuis, si la plupart des situations sont finalement rentrées dans l’ordre, toutes ne le sont pas. L’UGPE a donc engagé des procédures judiciaires devant le tribunal administratif. Selon Chrystèle Marie, "la province semble attendre systématiquement qu’un référé soit engagé pour procéder à l’inscription des enfants encore en attente". La régularisation se ferait même "en urgence, parfois la veille ou quelques heures avant l’audience", comme le 19 mars. Sur la centaine de dossiers suivis, il en resterait "moins d’une dizaine qui ne sont toujours pas réglés", indique Jean-France Toutikian, secrétaire de l’UGPE, une fédération de parents d’élèves.

    Bourses : réponse du tribunal administratif attendue demain

    Autre point fort de tension, la mise en place d’un critère de 10 ans de résidence pour bénéficier des bourses scolaires par la province Sud en août 2024 et appliqué depuis la rentrée 2025 – une mesure attaquée par le MNIS dès le mois d’août. Le tribunal administratif doit justement rendre sa décision dans le cadre d’un référé demandant son annulation demain, jeudi 17 avril. Une disposition injuste, considère Chrystèle Marie, pour qui l’octroi d’une aide sociale se base sur "les revenus et non pas sur le domicile et un nombre d’années de résidence". Il s’agit "de choix budgétaires réalisés au détriment de la population", poursuit la membre du MNIS, qui y voit "une punition et une économie de bout de chandelle".

    Le devenir des collèges de Rivière-Salée et Thio

    L’UGPE s’est également saisie de la question de la fermeture et de la déconstruction du collège de Rivière-Salée, annoncées par la province Sud en août dernier. Selon Jean-France Toutikian, la partie des bâtiments épargnée par les émeutes pourrait être utilisée par le lycée Petro-Attiti. Si rien n’est encore sûr, ajoute le secrétaire de l’association, "nous avons espoir que les choses s’arrangent".

    À Thio, il est prévu qu’un des deux collèges ferme, car les deux établissements, un  public et un de la Ddec, tournent avec des effectifs réduits – une soixantaine d’élèves environ chacun. L’UGPE, saisie par les parents d’élèves qui demandent le maintien des deux structures, regrette un manque de transparence et d’analyse. "Nous demandons qu’une étude différenciée, une évaluation et un état des lieux des deux collèges soit menés cette année", exprime Jean-France Toutikian. En attendant, la fédération se déclare opposée à la fermeture de l’un des deux.

    La Vallée-du-Tir laissée-pour-compte

    Depuis les émeutes, la Vallée-du-Tir est livrée à elle-même, déplore Florenda Nirikani, animatrice à l’UGPE, évoquant la maison de quartier toujours fermée, l’absence d’animations et "l’abandon des services de la ville de Nouméa". La fédération de parents d’élèves, installée dans le quartier depuis 14 ans, accompagne le public. "Des gens viennent faire des lettres de motivation, des CV, des photocopies, passer des appels… On fournit même parfois une aide alimentaire. On s’entraide avec les habitants."

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