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    Nouvelle Calédonie
  • Baptiste Gouret | Crée le 02.04.2024 à 18h01 | Mis à jour le 02.04.2024 à 18h05
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    Les élus seront réunis ce mercredi en séance du Congrès pour approuver, ou non, le pacte du nickel. Les Loyalistes et le Rassemblement ont annoncé qu’ils y participeront, malgré leur décision de boycott prise il y a deux semaines. Photo Baptiste Gouret
    Deux semaines après avoir claqué la porte du Congrès et pris la décision de boycotter l’institution, les élus Loyalistes et Rassemblement feront leur retour dans l’hémicycle ce mercredi "compte tenu de l’importance de la signature de ce pacte". Ils demandent aux indépendantistes d’approuver ce document "vital pour nos usines".

    Les élus Loyalistes et Rassemblement siégeront "exceptionnellement" au Congrès, ce mercredi. Deux semaines après un départ fracassant du Congrès et leur décision de boycotter jusqu’à nouvel ordre les institutions à majorité indépendantiste, le doute planait sur la participation des deux groupes à cette séance, en partie consacrée à l’approbation du pacte du nickel.

    Une décision justifiée par "l’importance de la signature de ce pacte", expliquent les deux groupes dans un communiqué commun. Le vote de ce mercredi doit en effet permettre d’habiliter, ou non, Louis Mapou a signé ce document stratégique avec l’État et les industriels. Pour les membres du Rassemblement et des Loyalistes, ce pacte "est aujourd’hui la seule voie pour sauver notre industrie minière". Sans lui, "KNS et la SLN mettront la clé sous la porte et il sera très compliqué pour Prony de trouver un repreneur".

    "Manœuvres politiciennes"

    Au-delà des usines, les deux groupes prédisent un "chaos économique dont les conséquences seraient irréversibles" si le pacte devait ne pas être signé. "Nous espérons que les indépendantistes ne proposeront pas demain, en séance, de reculer une fois encore la signature de ce pacte."

    Depuis la présentation de son ultime version, la semaine dernière au Congrès, plusieurs groupes politiques ont émis des réserves autour de ce document. Le président du gouvernement, Louis Mapou, a parlé d’un pacte "a minima, par défaut", tandis que le parti Calédonie ensemble a annoncé qu’il ne l’approuverait pas en ces termes. Les indépendantistes, eux aussi, s’inquiètent des effets que le texte pourrait avoir sur la souveraineté du pays, notamment en raison de la révision du code minier qu’il impose.

    "Nos usines n’ont plus le temps pour ces manœuvres politiciennes", insistent les Loyalistes et le Rassemblement, qui évoquent une "question de bon sens et de responsabilité". "Il est donc urgent de signer le pacte nickel !"

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