- Radio 1 | Crée le 25.06.2025 à 11h54 | Mis à jour le 25.06.2025 à 11h56ImprimerL’IEOM lance une campagne “Stop arnaques” à destination du grand public (particuliers, professionnels, entreprises…) pour prévenir les risques d’arnaques bancaires, dont de nombreuses personnes sont victimes chaque jour. Photo Radio 1L’Institut d’émission d’Outre-mer lance une campagne de prévention des fraudes pour alerter les moins vigilants sur les risques qu’ils encourent en utilisant divers moyens de paiement : virement, carte bancaire et chèque. En Polynésie, les montants des arnaques ont augmenté de 90 % en 2024. Une loi est en préparation pour permettre aux opérateurs téléphoniques de bloquer les numéros de téléphone suspects, rapporte notre partenaire Radio 1 Tahiti.
"Quand on aime son argent, on le retient", prévient l’Institut d’émission d’Outre-mer dans le cadre de sa campagne contre les fraudeurs, qui "ne cessent d’innover en imaginant de nouvelles techniques pour vous voler votre argent". En 2024, l’IEOM a observé une augmentation des fraudes de 90 % en Polynésie française, même si la majorité des tentatives n’a pas abouti. De nombreuses transactions frauduleuses sont signalées lors d’achats sur internet, sur des sites localisés dans des pays où l’authentification forte (à deux facteurs) n’est pas mise en œuvre.
Selon l’IEOM, 55 % des montants fraudés l’ont été à partir de cartes de crédit, 33 % de virements et, bien que les chèques soient moins utilisés, les montants des arnaques sur ce moyen de paiement sont en augmentation de 20 %, indique Franck Bounik, directeur adjoint de l’IEOM en Polynésie française. Ce sont ces trois types de fraude que cible la banque centrale des collectivités du Pacifique dans sa nouvelle campagne.
La campagne cible notamment l’arnaque au faux conseiller bancaire, qui demande les codes de banque en ligne ou de carte de crédit. Illustration IEOMBientôt une loi pour lutter contre ce genre de pratiques ?
Franck Bounik alerte également sur les arnaques via de faux jeux sur Facebook ou des SMS, comme celui qui a circulé récemment, prétendant prévenir de l’arrivée d’un colis : toutes les interactions qui vous demandent de renseigner vos coordonnées bancaires ou votre numéro de carte de crédit sont suspectes. "Il est souvent difficile de récupérer ses fonds une fois que le virement est exécuté", prévient Franck Bounik.
Les banques polynésiennes, dit-il aussi, progressent dans la protection des victimes d’arnaques et préfèrent même bloquer certains virements, tant qu’ils n’ont pas été confirmés par les clients. Bon à savoir : lorsqu’une transaction frauduleuse est effectuée alors qu’il faut deux facteurs d’authentification, par exemple un code permanent et un code à usage unique envoyé par SMS ou par mail, le coupable est le plus souvent membre de l’entourage proche.
Parmi les actes frauduleux ciblés par la campagne, l’arnaque au crédit sans conditions, dans laquelle un bon samaritain fait payer des frais de dossier avant de s’évaporer. Illustration IEOMLa Polynésie, encouragée par l’IEOM, prépare un projet de loi similaire à la loi Naegelen dans l’Hexagone, qui vise à encadrer le démarchage téléphonique et à lutter contre les appels frauduleux, afin de lutter contre ce genre de pratiques, en obligeant notamment les opérateurs de téléphonie à blacklister très vite les numéros suspects, explique Franck Bounik.
Un visuel concerne l’arnaque au chèque, avec le conseil de ne jamais laisser quelqu’un d’autre le remplir à votre place Illustration IEOMMERCI DE VOUS IDENTIFIER
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