- Baptiste Gouret | Crée le 22.08.2025 à 14h42 | Mis à jour le 03.09.2025 à 09h11ImprimerLa Fédération des professionnels de santé regrette de ne pas avoir été intégrée à l'élaboration du plan de réformes du gouvernement. Photo Archives LNC/Baptiste GouretUne semaine après l’adoption, de justesse, du plan de réformes du gouvernement par les élus du Congrès, la Fédération des professionnels de santé évoque "les limites" des mesures proposées, validées "sans concertation" des soignants. Elle demande l’élaboration d’un plan "coconstruit" et la déclaration de l’état d’urgence sanitaire.
"Réformons ensemble et non pas dans l’opposition." Une semaine après l’adoption du plan de réformes du gouvernement, au terme d’une séance tendue au Congrès, la Fédération des professionnels de santé (FPLS) s’exprime sur ce programme qui va en partie toucher les soignants.
En effet, le texte prévoit plusieurs mesures importantes, comme l’instauration d’une franchise de 100 francs par boîte de médicaments, une franchise de 500 par transport sanitaire non urgent ou encore la diminution de 10 % de prise en charge par le Ruamm pour le petit risque. Si elle "prend acte" de ce vote, la FPLS alerte, dans un communiqué diffusé ce vendredi 22 août, sur "les limites d’une réforme conduite sans concertation" et "appelle à l’inclusion des soignants dans l’élaboration de telles lois".
Une réforme nécessaire
La mise à l’écart des professionnels dans la construction de ce plan concentre une grande partie des critiques exprimées par la Fédération. "Le texte voté jeudi dernier a été inscrit à l’agenda du Congrès sans information préalable aux professionnels concernés, et sans concertation réelle." D’autre part, la FPLS se serait vue "refuser la possibilité de défendre le point de vue des soignants en séance, malgré une demande formelle adressée aux élus".
"Plus que jamais, nous soutenons la nécessité d’une réforme, mais elle doit être consensuelle et intégrer pleinement les professionnels, avertit Patrice Gauthier, président de la FPLS. Légiférer contre eux, c’est prendre le risque de voir le peu de soignants qui tiennent encore le coup quitter le territoire."
La Fédération des professionnels de santé appelle à un "plan coconstruit" et à "déclarer l’état d’urgence sanitaire". Elle souhaite également que soit créée une "cellule de pilotage au Congrès" afin de prioriser les réformes à mener, qui par ailleurs "ne doivent pas se limiter à une logique comptable". Et de conclure : "Les professionnels de santé ne cherchent pas l’affrontement mais la collaboration."
MERCI DE VOUS IDENTIFIER
Vous devez avoir un compte en ligne sur le site des Nouvelles Calédoniennes pour pouvoir acheter du contenu. Veuillez vous connecter.X
J'AI DÉJA UN COMPTEJE N'AI PAS DE COMPTE- Vous n'avez pas encore de compte ?
- Créer un nouveau compte
Vous avez besoin d'aide ? Vous souhaitez vous abonner, mais vous n'avez pas de carte bancaire ?
Prenez contact directement avec le service abonnement au (+687) 27 09 65 ou en envoyant un e-mail au service abonnement. -
-
DANS LA MÊME RUBRIQUE
-
VOS RÉACTIONS




Les transports aériensà consulter ici











