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    Nouvelle Calédonie
  • A.T. | Crée le 06.07.2021 à 12h20 | Mis à jour le 06.07.2021 à 17h11
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    Le 2 novembre 2020, une flambée de violence s’empare de Roh. Une centaine de personnes débarquent, des jets de pierre fusent et des maisons sont incendiées. Photo Archives / Alain Vartane
    Une manifestation a eu lieu, ce mardi matin, à Tadine, en soutien aux mis en cause dans les violences.

    Le Parquet vient de le confirmer : quatorze personnes "mises en cause" dans les exactions de Roh, survenues en novembre dernier, ont fait l’objet d’une convocation par la brigade de recherche de la gendarmerie de Nouméa. Ils devaient être entendus ce mardi matin dans le cadre de l’enquête ouverte à la suite de ces violences, qui ont conduit à l’expulsion sans ménagement de dizaines de familles de leur tribu et qui ont trouvé refuge sur la Grande Terre.

    Sauf que ces 14 personnes, dont le chef du district de Guahma, Dokucas-Henri Naisseline, ne se sont pas rendues à leur convocation. Une marche de soutien a d’ailleurs eu lieu, ce matin, dans le village de Tadine. "Une manifestation visant à contester l’action de la justice", estime le procureur de la République Yves Dupas.

    Selon différentes sources, entre une soixantaine et une centaine de personnes ont pris part à la marche.

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