Comme le Muz, en travaux depuis 2020, il est des chantiers partis pour durer au centre-ville. C’est également le cas de celui de la bibliothèque Bernheim, dont la démolition et la reconstruction ont commencé en septembre 2023.

Dans ce contexte, Petelo Sao, membre du gouvernement chargé de la construction,  s’est rendu sur place pour une visite de chantier, en guise de point d’étape, jeudi dernier, autour du réaménagement et de l’extension de ce site. Il était notamment accompagné du membre chargé du suivi des contrats de développement, Thierry Santa et du représentant de la culture Mickaël Forrest, ainsi que des équipes de la direction des Achats, du patrimoine et des moyens (DAPM) de la Nouvelle-Calédonie et de la bibliothèque.

Pour rappel, le bâtiment de lecture publique, vieux de plus de 40 ans, jugé "obsolète" a été rasé et laissera place à un nouvel édifice plus grand et plus moderne. Le chantier de reconstruction permettra notamment d’augmenter nettement les surfaces allouées à la bibliothèque, passant de 2 000 à 3 000 mètres carrés. Ce nouvel édifice, pour le moins moderne, sera doté d’une mezzanine, et de deux espaces distincts dédiés aux adultes et à la jeunesse.

Quant à la partie historique, classée et datant de 1901, arborant notamment une structure Eiffel, cette partie a été conservée et réhabilitée en tenant compte notamment de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite.

Un chantier retardé et plus cher que prévu

Ce déplacement a notamment été l’opportunité d’annoncer que l’achèvement de ce chantier est prévu en février 2026, alors que la fin des travaux avait d’abord été annoncée en septembre 2025. Un retard en partie lié aux émeutes du 13-Mai. La livraison de ce nouveau site sera d’abord suivie par une "marche à blanc" de l’établissement, avant une reprise complète de son activité sur le site.

Le projet s’inscrit dans le cadre du contrat de développement entre l’État et la Nouvelle-Calédonie 2017-2023. Initialement prévu pour un montant de 1,1 milliard de francs lors du lancement du chantier, cette somme est désormais évaluée à 1,4 milliard de francs.