- A.-C.P. | Crée le 20.05.2025 à 18h32 | Mis à jour le 20.05.2025 à 20h07ImprimerComme le veut la tradition, la dernière Miss Nouvelle-Calédonie 2023, Emma Grousset, présidera le jury chargé de retenir les huit candidates qui participeront à l’élection le 6 septembre au Méridien. Photo Comité Miss Nouvelle-CalédonieOuvert depuis la mi-novembre 2024, le recrutement pour Miss Calédonie 2025 prend fin dans quelques jours, le 31 mai. Une vingtaine de candidates se sont présentées pour l’élection qui revient après un an d’absence. Le point avec Stella Le Van Hao, présidente du Comité Miss Nouvelle-Calédonie.
Les jours sont désormais comptés pour celles qui souhaitent tenter l’aventure Miss Nouvelle-Calédonie. L’élection fait son retour après un an d’absence, en raison des émeutes. Ouvert à la mi-novembre 2024, le recrutement prend fin dans onze jours, le 31 mai, informe le comité organisateur. "C’est l’occasion de faire un petit rappel et de prendre les dernières inscriptions, nous en avons très souvent à la dernière minute", introduit la déléguée régionale Miss Nouvelle-Calédonie pour Miss France. Stella Le Van Hao indique qu’une vingtaine de candidates se sont déjà manifestées. "C’est une bonne participation et il y a de belles personnalités." C’est la dernière ligne droite avant la sélection des huit candidates, qui sera annoncée publiquement le 13 juin.
"La capacité à aller jusqu’au bout de l’aventure"
Au-delà des critères habituels (être majeure, de nationalité française, de sexe féminin sur sa pièce d’identité, ne pas avoir eu recours à la chirurgie esthétique et mesurer au moins 170 centimètres pour Miss France), les prétendantes seront départagées par un jury – composé des partenaires de l’évènement – présidé par la dernière miss, en l’occurrence Emma Grousset en 2023, après avoir réalisé deux passages (une en tenue de jour élégant et une autre en maillot de bain et paréo), passé un entretien sur leur motivation et leur vision du rôle d’ambassadrice et un test de culture générale. "Elles sont jugées sur la communication orale, la présentation physique, le charisme, la capacité à aller jusqu’au bout de l’aventure", développe Stella Le Van Hao.
La Miss Nouvelle-Calédonie 2023 et ses deux dauphines. Photo Comité Miss Nouvelle-CalédonieCar une fois sélectionnée, les concurrentes ont trois mois intenses de préparation mentale et physique à raison de quatre soirs par semaine de coaching, communication, fitness, danse, etc. "Une miss doit avoir les épaules solides, une volonté et une motivation de fer." Afin de pouvoir tenir jusqu’à l’élection de Miss France, en décembre. "L’enjeu est aussi de porter des valeurs et de soutenir une cause, chaque candidate retenue sera d’ailleurs la marraine d’une association, et de promouvoir la Nouvelle-Calédonie."
Des profils plus variés
Depuis 2022, les critères de sélection ont évolué. Les tatouages sont désormais autorisés, ainsi que le statut matrimonial, et il n’y a plus de limite d’âge. Un élargissement qui a permis à des profils plus variés d’être représentés. Cette année, par exemple, pour la première fois, une maman est candidate. "Il y a également davantage de femmes de plus de 30 ans et qui sont salariées", note Stella Le Van Hao.
Les prétendantes se produiront sur scène, le soir de l’élection prévue le 6 septembre au Méridien, sur le thème Natur’elles. Une thématique environnementale axée sur l’écosystème terrestre, la faune et la flore de la Nouvelle-Calédonie. "C’est important l’ancrage à la terre, cette terre que l’on aime. L’idée est de retrouver son équilibre." L’autre motivation forte qui mène l’action de Stella Le Van Hoa, concerne l’activité économique créée grâce à l’événement. Des dizaines de métiers participent à cette élection, artiste, artisan, évènementiel, logistique, marketing, juridique, alimentaire… "C’est important, en cette période, de faire travailler le tissu économique local et qu’une telle manifestation perdure." Même si le contexte a contraint l’organisation a réalisé une coupe drastique dans le budget, financé grâce à des partenaires privés. "L’ensemble, du départ jusqu’à Miss France, la préparation, les billets d’avion, les trois mois de formation, les photos, la communication, la soirée du 6 septembre, est estimé à 9 millions de francs environ, contre un budget de 20 millions de francs il y a quelques années", explique la présidente du Comité, ravie de pouvoir également "apporter du sourire au public et mettre en avant des valeurs de tolérance et de multiculturalisme".
À noter qu’en plus de l’écharpe Miss Calédonie, d’autres sont en cours de validation afin de récompenser les candidates "les plus méritantes" : Miss Élégance, Miss Photogénie, Miss Ambassadrice Écologie, ou Miss Sympathie.
Note
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