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    Nouvelle Calédonie
  • . A.T. | Crée le 15.07.2025 à 07h43 | Mis à jour le 26.07.2025 à 18h22
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    La délégation mandatée par le FLNKS, dont Roch Wamytan, Emmanuel Tjibaou, Aloisio Sako, Michaël Forrest et Omayra Naisseline, a signé l'accord à Paris, le 12 juillet.  Photo Archives LNC / A.-C.P.
    Le FLNKS qui "a pris ses responsabilités" à Paris reconnaît des "avancées majeures" dans l’accord signé sur l’avenir institutionnel, notamment à travers la création d’un État et d’une nationalité calédonienne. Des principes qui s’inscrivent dans "la continuité des fondations posées par nos anciens afin de cheminer vers le pays souverain".

    Deux jours après la signature d’un accord sur l’avenir institutionnel, à Paris, à l’issue de dix jours de négociations à huis clos, le FLNKS réagit, lundi 14 juillet, par voie de communiqué, estimant avoir ainsi "pris ses responsabilités". Le front, qui doit désormais expliquer à sa base ce projet appelé à être voté l’an prochain par les Calédoniens, estime que cet "accord de principe" permet "d’avancer sur la trajectoire vers la souveraineté" tout en "relevant du droit international" et en marquant une "reconnaissance" de la Nouvelle-Calédonie, à l’échelle mondiale.

    À ce titre, le FLNKS "reconnaît des avancées majeures" sur cet accord, telles que le transfert de la compétence régalienne des relations extérieures ; la création de la nationalité calédonienne "préservant le socle du corps électoral citoyen du nouvel État" ; la création d’une loi fondamentale, "future Constitution du pays" ; la création d’un État de Nouvelle-Calédonie reconnu au plan international "bien que maintenu dans la constitution de la puissance administrante" ou encore la préservation du droit à l’autodétermination et le transfert possible d’autres compétences régaliennes.

    La feuille de route du front reste "claire"

    Pour autant, le front indépendantiste (qui ne comprend pas les membres du Palika et de l’Uni) tient à rappeler que la feuille de route lors de son 44e congrès tenu à Saint-Louis, a "été fixée de manière claire", comprenant notamment une phase de négociation à l’issue de laquelle devra intervenir la signature de l’accord de Kanaky "au plus tard le 24 septembre 2025 fixant une date d’accession effective de Kanaky à la pleine souveraineté". Et ce, avec une période de transition devra aboutir à la création de notre nouvelle nation.

    Dans ce contexte, le FLNKS juge que les "principes" de l’accord signé à Paris sont "la continuité des fondations posées par nos anciens afin de cheminer vers le pays souverain que nous voulons construire". Un engagement qui s’inscrit également dans les acquis "réaffirmés dernièrement" par le Groupe Fer de Lance Mélanésien (GFLM) et le comité spécial de décolonisation des Nations Unies.

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