D’autres modules théoriques sont aussi proposés pour parfaire leur formation.
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Environnement. Conséquence du premier boom de la plaisance intervenu au début des années 70, près de 20 000 navires devraient arriver « en fin de vie » d’ici 2055 à défaut d’une filière de valorisation.
Texte et photos : Esther Cunéo, Thierry Perron, et Pascal Szymanski de FMC
La Calédonie devrait s’inspirer de l’expérience de l’Association pour la plaisance éco-responsable (Aper) pour mettre une filière sur pied.
Exploité par la STIles (Société de transport de l’intérieur et des îles) pour le compte de la Mobil Nouvelle-Calédonie, le navire-citerne Grete Theresa, battant pavillon de Singapour, assurait la desserte des îles et de divers ports insulaires de la région. Construit en 1996 par le chantier Celiktekne Sanayii ve Ticaret AS, à Istanbul, en Turquie, il rouille au soleil, cloué depuis 2008 au quai des caboteurs.
Racheté en 1986 par la société de pêche Toho SARL, le Toho II a participé à des campagnes de pêche au thon dans les eaux calédoniennes pendant huit ans. Abandonné dans le port de Nouméa en 1994, le palangrier est remorqué près du récif Ricaudy et pétardé le 9 août 1996, pour en faire un site de plongée. Refuge pour les poissons, il repose depuis, couché sur tribord à 22 mètres de fond. Quatre ans plus tard, le 21 décembre 2000, le Toho Vconnaîtra le même sort.
Racheté en 1986 par la société de pêche Toho SARL, le Toho II a participé à des campagnes de pêche au thon dans les eaux calédoniennes pendant huit ans. Abandonné dans le port de Nouméa en 1994, le palangrier est remorqué près du récif Ricaudy et pétardé le 9 août 1996, pour en faire un site de plongée. Refuge pour les poissons, il repose depuis, couché sur tribord à 22 mètres de fond. Quatre ans plus tard, le 21 décembre 2000, le Toho Vconnaîtra le même sort.
Entré en service en 1999, le Betico a transporté annuellement quelque 80000 passagers. Exploité par la société Sudîles, le navire à grande vitesse (NGV) a vite montré des signes d’usure. Remplacé en 2009 par le Betico 2, le navire a finalement été expédié vers Chypre fin 2016, où il a été acheté par un autre armateur.
Il existe peu de recours juridiques contre les propriétaires qui abandonnent leur navire. Avant de disparaître, ces derniers ne prennent pas la peine de déclarer aux Affaires maritimes la sortie de flotte. Résultat : les épaves pourrissent. Non traités, les composants et les fluides dangereux (huiles, hydrocarbures, batteries) qu’elles contiennent font planer de sérieux risques de pollution littorale et du milieu marin.



