D’autres modules théoriques sont aussi proposés pour parfaire leur formation.
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Sécurité. Évoluer dans les airs, à plus de 75 mètres de haut, pour évacuer à l’aide de cordages deux personnes blessées et immobilisées. Voilà le scénario imposé aux stagiaires en formation pour le groupe d’intervention en milieu périlleux (Grimp) de la Sécurité civile. Jeudi, ces professionnels du sauvetage se sont testés sur la grue du chantier du Pacific Plaza. Pas le temps d’admirer la vue…
Textes et photos : J.-F.G.
Ils sont pompiers de la ville de Nouméa et de l’unité d’intervention de la Sécurité civile et seront amenés à renforcer l’équipe du Grimp de Nouvelle-Calédonie. Jeudi, c’est sous l’œil vigilant du capitaine Guy Pourchot, référent national Grimp et responsable du centre national de formation (ici en photo en train d’installer les « victimes »), que s’est déroulé l’un des exercices les plus réalistes qui soit.
Pour cette simulation, le chantier du Pacific Plaza a été stoppé peu après 15 h 30. La grue de 75 mètres de haut, la plus haute du pays, a été laissée à disposition.
Placés en conditions réelles, les pompiers ont d’abord dû préparer leur équipement. Afin de ne rien oublier.
Il faut dire qu’avec plusieurs kilos de cordages, de civières et de matériel de premiers soins… la montée va durer une vingtaine de minutes avant d’atteindre les deux personnes en détresse. L’une d’elles est sur une plateforme, elle vient d’être victime d’un malaise et l’autre, dans la cabine, devra être descendue en passant à travers la flèche du monstre de métal.
La nuit tombe et le vent forcit, les hommes et femmes du Grimp ont mis un peu moins de deux heures pour secourir les deux victimes. Avant d’entamer eux-mêmes leur descente en rappel. L’exercice est jugé satisfaisant.



