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    Nouvelle Calédonie
  • LNC | Crée le 08.12.2025 à 14h46 | Mis à jour le 08.12.2025 à 15h42
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    Le groupe UNI annonce s'abstenir Photo A-C.P
    Les débats risquent d'être mouvementés, ce lundi 8 décembre, dans l'hémicycle du boulevard Vauban, alors que les élus se réunissent pour donner un avis sur le projet de loi visant à organiser, le 15 mars, une consultation anticipée relative à l'accord de Bougival. La séance se tiendra avec un Congrès recomposé, Philippe Gomès étant notamment remplacé par Nina Julié. Suivez cette séance en direct. 

    [15H40] L'UC-FLNKS et Nationalistes a manifesté son désaccord à travers les prises de paroles de deux élus. Pour Pierre-Chanel Tutugoro, "la manière de procéder illustre encore qu'au lieu de rechercher un consensus réel, l'état ajuste en fonction de ses seuls intérêts". Roch Wamytan considère que l'inversion du calendrier et la méthode de l'état ne convient pas. "Il faut arrêter de vouloir passer en force et revenir à la voie du consensus."

    [15h35] De son côté, le Rassemblement et Les Loyalistes ont annoncé être favorables à la consultation.  "Afin de ne pas perdre le crédit des compromis et des échanges qui se son tenus pendant 10 jours à Bougival, il y a eu une proposition de consulter les Calédoniens faute de consensus chez les partenaires politiques. Ce n'est pas le chemin le plus confortable, mais il est nécessaire", a déclaré Virginie Ruffenach.

    [15H20] Jean-Pierre Djaïwé, président du groupe UNI, a indiqué que sa formation s'abstiendrait lors du vote prévu pour donner son avis sur la consultation anticipée. Le responsable politique estime que la proposition de consultation anticipée a reçu l'approbation de la délégation UNI sous réserve d'améliorations apportées à la suite d'une nouvelle séquence de discussions. Ce qui n'est pas le cas.

    "Les conditions de tenue d'une telle consultation ne sont pas réunies, indique le président de groupe. Le dispositif proposé est critiquable à bien des égards notamment parce qu'il ne prévoit pas la prise en compte d'améliorations."

    La date du 15 mars ne convient également pas au groupe, le même jour que le premier tour des municipales. Si l'UNI maintient son soutien au texte, le mouvement réclame le retour au calendrier initial et demande à l'état d'apporter des éclairages nécessaires avant le 14 janvier. L'UNI s'abstient donc et demande "de poursuivre les discussions et de revenir au processus initial prévu".


    La séance au Congré a commencé à 14 h 30. Photo Anne-Claire Pophillat

    [14H30] À quelques heures du vote des élus, ce lundi après-midi, qui doivent donner leur avis sur la tenue d'une consultation anticipée sur l'accord de Bougival, le résultat reste incertain. La décision de l'État de changer le calendrier a fragilisé le soutien au texte, signé le 12 juillet à Paris. Fervente défenseure du compromis, l'Union pour l'indépendance souhaitait pouvoir opérer des modifications avant le scrutin. Calédonie ensemble plaidait pour des ajustements qui fassent consensus avec l'UC-FLNKS et Nationalistes. Or, le projet de loi organisant la consultation prévoit que les Calédoniens doivent se prononcer sur le contenu du document publié au Journal officiel le 6 septembre.

    Afin de renouer le dialogue, Naïma Moutchou a envoyé la semaine dernière une mission de facilitateurs en vue d'apporter des éclaircissements et de "parvenir, avec l'ensemble des partenaires, à un accord consensuel sur l'avenir du territoire". Difficile de dire aujourd'hui les effets produits par cette mission, qui s'est achevée le 4 décembre. D'autant que l'UC se déclare encore déterminée à "tout mettre en œuvre pour faire échouer Bougival". Et le FLNKS souhaitait manifester son opposition à Bougival ce même jour, mais si le "sit-in pacifique" prévu devant le Congrès a été interdit par le haut-commissariat. L'autre difficulté dénoncée, la date du scrutin, annoncée le 15 mars, soit le même jour que le premier tour des élections municipales

    L'autre fait majeur de cette séance, c'est qu'elle se déroulera dans un hémicycle recomposé, à la suite de la décision du Conseil d'État de confirmer l'inéligibilité de Philippe Gomès et Philippe Michel. Si Jean Kays, son suivant de liste, reste Calédonie ensemble, Nina Julié, désormais membre de Générations NC et remplaçante de Philippe Gomès, va siéger au sein de l'Intergroupe Loyalistes. Calédonie ensemble perd ainsi son sixième siège, qui lui permettait de constituer un groupe. Et les Loyalistes gagnent une nouvelle voix. Déjà passés de onze à douze élus avec l'intégration, fin novembre, d'Aniseta Tufele, ils comptent désormais treize membres, ce qui en fait "la première force politique du Congrès, à égalité avec l'UC-FLNKS et Nationalistes", indique le groupe dans un communiqué.

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